« L’art n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose ». Partant de ce postulat de Kant, j’ai cherché des sensations dans ce qui ne semble pas être, de prime abord, un modèle d’esthétisme. Un thème a fini par s’imposer à moi : la ville, comme milieu naturel, la nuit comme enveloppe et comme fard. Sa faune et sa flore, le travail de nuit qui éreinte, le quotidien qui étouffe, les soupapes de vie. J’ai rejoint Hopper, à ma mesure, pris des références dans mes souvenirs et mes nuits. La nuit, c’est la lumière, différemment. Des ressentis, révélés par la lumière : un monde en soi. Le pastel sec s’est imposé : tout au bout des doigts, propice aux fumées, brouillards, lumières …
