Le choix de mes sujets naissent d’une histoire, d’un instant, d’une émotion tout comme à la manière d’un haïku. Beauté éphémère, banale et fragile… Ma peinture se base sur la perception et la gestuelle. Je dois sentir la branche craquer, le vent dans les feuilles, l’eau ruisseler, la céramique rugueuse, la douceur de la mousse, la poussière et l’odeur du bois dans un atelier, l’âme et les pensées d’un modèle à travers ses yeux ou son expression avant même la ressemblance… Être à même de comprendre et de ressentir les choses pour pouvoir les traduire pour ensuite les apprivoiser sur le papier. S’en suit alors un jeu de mouvements lents ou vifs, nets ou flou, forts ou léger…