Où que mes pieds me portent, j’aime m’imprégner longuement de lieux dont la poésie me subjugue . Je les capte d’abord en photographies. Ensuite j’en révèle les énergies en travaillant au pastel sec. Le jeu des couleurs entre elles impose ses contrastes, la lumière surgit, et sa circulation sublime le rendu des matières.
Au détour de mes œuvres, l’usure de temps sur les constructions humaines (épaves, bâtiments abandonnés) les révèlent jusqu’à l’os, jusqu’à l’âme.
Ainsi l’humanité est présente aussi dans sa vanité et ses faiblesses dans mon travail, où la Nature regagne rapidement, inlassablement, ce qui paraissait lui avoir été confisqué.